Dormir ou conduire, il faut choisir

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La somnolence tue-t-elle davantage que l’alcool ? La Fondation flamande pour l’étude de la circulation (VSV) le pense. Pour en avoir le coeur net, elle a décidé de passer à l’action. Le week-end dernier, des automobilistes contrôlés de nuit dans le cadre d’une opération Bob ont été pour la première fois invités se soumettre à un test salivaire supplémentaire destiné à déterminer leur état de fatigue. Les médecins savent en effet depuis longtemps qu’une privation de sommeil provoque, au cours des premières heures, des modifications biologiques dans notre organisme. D’où l’idée de repérer ces biomarqueurs par un test salivaire en tous points semblable à celui utilisé pour dépister l’usage de drogues illicites. Les conducteurs seront également invités à remplir un questionnaire afin de déterminer leur rythme biologique. Certains sont en effet matinaux, d’autres, plus vespéraux, voire franchement nocturnes. ” Prendre la route quatre heures après l’heure normale du coucher est aussi dangereux que conduire avec 0,5 pour 1.000 dans le sang “, commente Marijke Gordijn, experte en sommeil auprès de Chrono@Work, l’entreprise néerlandaise chargée d’analyser les échantillons prélevés tout au long de ce mois de décembre. Les résultats obtenus serviront de base à une campagne contre la somnolence au volant qui sera lancée en février prochain.

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