DAM, acronyme pour Distributeur autonome de masques

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Quoi de plus ennuyeux que d’avoir oublié son masque alors que l’on vient d’arriver au resto, au centre commercial ou dans n’importe quel lieu où son port est requis ? Heureusement, Le DAM a peut-être la solution…

“Le Distributeur autonome de masques est né du constat que nous oublions fréquemment notre masque et qu’il serait bien pratique d’en avoir un à disposition partout, tout le temps”, explique Patrick Tampere, fondateur de la société Le DAM. Egalement dirigeant de l’entreprise tour- naisienne SEP Consulting qui conçoit des mobiliers, l’homme a lancé à son équipe le défi de dessiner une machine automa- tique délivrant ce genre d’accessoire. “Nous avions déjà toutes les compétences en interne pour mener ce projet. Cela nous a permis de travailler rapidement : nous avons créé le concept mi-juillet, déposé le brevet début septembre et la société Le DAM®a officiellement vu le jour mi-septembre”, poursuit-il. A ce jour, 70.000 euros ont été investis pour développer le concept.

Protégé partout, tout le temps

Concrètement, Le DAM délivre un étui cylindrique contenant deux masques chirurgicaux à usage unique au prix d’un euro. Il s’agit de masques chirurgicaux type II, fabriqués en France. Entièrement mécanique, le distributeur ne nécessite aucune énergie et peut se fixer partout. “Le consommateur pourra donc se procurer un masque partout où il y aura des distributeurs, 24h/24, sept jours sur sept”, explique le fondateur. L’étui se démar-que par ailleurs des conditionnements standards, notamment parce qu’il se veut réutilisable. “Il apporte par la suite une solution de stockage du masque pratique et hygiénique, et permet d’éviter les rejets sur la voie publique” assure Patrick Tampere.

Durant la phase de création, le prototype a fait l’objet de tests sur le terrain. “Nous nous sommes rendus dans différents lieux et avons reçu d’excellents retours. Cela nous a confortés dans la conviction que notre produit avait de l’intérêt, tant le distributeur que les étuis.”

269 euros : le prix de départ du distributeur, sans le piètement ni le contenu.

Aujourd’hui, la prospection auprès des futurs clients s’appuie sur ces retours. “Notre public cible est large. Nous visons les pouvoirs publics, les communes par exemple, les lieux culturels, les restaurants, les pharmacies, les hôpitaux, les gares et les aéroports, mais aussi les entreprises privées comme les grands retailers avec qui nous avons déjà des contacts privilégiés via SEP Consulting.”

Le distributeur est vendu à partir de 269 euros. Il peut être accroché ou posé sur un piètement (vendu aussi à 269 euros). Pour l’approvisionnement, les masques sont conditionnés en boîtes de 298 étuis (147 euros). Si Le DAM vise en priorité le marché belge, la jeune entreprise veut s’étendre en France et au Luxembourg, puis dans l’ensemble des pays européens. Premier objectif : installer au moins un appareil par commune sur le marché Benelux.

Quid après le Covid ?

Pensé en pleine pandémie de Covid, ce business peut-il être pérenne ? “Absolument ! Porter un masque lorsqu’on est un peu souffrant, lors d’une grippe saisonnière par exemple, est un comportement responsable afin de protéger les autres. Dans de nombreux pays d’Asie, cela fait déjà partie des habitudes”, conclut Patrick Tampere.

Par Gaëlle Hoogsteyn.

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