Des parkings dont personne ne veut

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Les constructeurs anversois d’appartements se retrouvent avec des centaines de places de parking dont personne ne veut. En cause, des normes contraignantes, tantôt minimales, tantôt maximales. Anvers impose ainsi entre 1,05 et 1,8 place de parking par unité de logement en fonction de différents paramètres parmi lesquels sa taille et sa situation. “Nombre de propriétaires ne veulent qu’une place de parking, d’autres aucune, par exemple lorsque leur appartement se situe en centre-ville”, déplore Sven Potvin, directeur d’Antonissen Development Group. Le problème ne fera que s’amplifier. Depuis ce 11 mars, en effet, chaque emplacement de parking doit en outre être équipé d’une borne de chargement électrique avec à la clé un surcoût de 20% alors que le prix d’un garage souterrain oscille actuellement déjà entre 25.000 et 50.000 euros. Une solution serait de remplacer la norme minimale par une norme maximale. Gand, par exemple, n’autorise que 0,6 emplacement de parking par logement construit.

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