De mémoires

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On connaissait Olivier Bailly en tant que journaliste d’investigation et cofondateur de la revue belge Médor. Aujourd’hui, on le découvre écrivain. De mémoires est son quatrième roman, un texte qui, comme il l’explique dans ses remerciements, a traîné 10 ans dans sa tête et ses cartons. A présent, De mémoires est bien là (grâce aux éditions Académia) et nous raconte l’histoire d’Hubert, flic de quartier à la retraite qui se rêve justicier. Car il voit venir la fin de sa vie et, avant qu’une maladie nommée Alzheimer ait raison de sa raison, il veut accomplir quelque chose de grand. Quelque chose qu’il ne considère pas du tout comme fou: il veut tuer un méchant. Reste qu’il faut l’identifier, ce méchant. Reste que son médecin ne le laissera peut-être pas faire. Et sa femme, qu’en pense-t-elle? Dès le début, on croit deviner que le crime sera bel et bien commis, mais qui visera-t-il? Et pourquoi? Avec pour cadre une Wallonie paisible, 32 courts chapitres et des mots en patois de-ci de-là, Olivier Bailly crée une histoire à taille humaine et une fiction délicieusement addictive.

Olivier Bailly, “De mémoires”, Académia, 186 p., 17,50 euros.

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