Bulles estivales

L’été a ses hits, y compris en bande dessinée. Depuis maintenant trois ans, on attend avec impatience les aventures estivales de la famille Faldérault. Avec Les beaux étés(éditions Dargaud), Zidrou a donné ses lettres de noblesse à la feelgood BD. Ce quatrième tome nous conte l’été 1980 de Pierre, Madeleine et de leur ribambelle. Et ce n’est pas une arnaque à la seconde résidence qui va entamer l’optimisme communicatif, à vous donner un sourire aussi large que ceux que dessine Jordi Lafebre.

Bulles estivales

Premier roman de Françoise Sagan, Bonjour tristesse(éditions Rue de Sèvres) fut considéré comme scandaleux pour l’atmosphère malsaine du triangle (amoureux ?) entre un père, sa maîtresse et une jeune fille adulescente. Les illustrations de Frédéric Rébéna accentuent cet étouffant huis clos sensuel dans cette sublime villa des années 1950 en bord de Méditerranée. Quant à la mise en couleurs, la Côte d’Azur n’a jamais aussi bien porté son nom.

Le mari de Fabienne ne profitera pas longtemps de ses vacances à Palavas. Un auvent emporté par une bourrasque le décapite. La réaction de l’épouse est étonnante : elle décide de rester et de profiter d’un programme de vacances patiemment élaboré. Dans le deuil, elle commence paradoxalement à vivre. Avec Je vais rester(éditions Rue de Sèvres), Lewis Trondheim et Hubert Chevillard signent une chronique laissant penser à Jacques Tati et à Yolande Moreau, aussi cocasse que touchante.

Bulles estivales

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content