a-ULaB

© PG

Spin-off de l’ULB, a-ULaB est un laboratoire spécialisé dans la recherche et l’identification de fibres d’amiante dans les matériaux et l’air.

L’entreprise a-ULaB est née de la rencontre entre le monde médical et le secteur du bâtiment. Spin-off de l’Université libre de Bruxelles et de l’Hôpital Erasme, elle a été fondée en novembre 2011 par Philippe-Antoine Remy et Pascal Dumortier. Le premier excipe d’une expérience de plus de 20 ans dans les inventaires de présence d’amiante dans les bâtiments ; le second est un spécialiste reconnu depuis plus de 30 ans dans la détermination de la présence d’amiante dans les échantillons pulmonaires. En 2012, ils ont été rejoints par Bernard Hermans qui compte plus de 20 ans d’expertise dans l’analyse des fibres dans l’air et les matériaux. Il est aujourd’hui le directeur de cette entreprise qui compte une douzaine de collaborateurs et affiche en 2020 un chiffre d’affaires de plus d’un million d’euros avec un bénéfice à la clé. Elle a d’ailleurs été très rapidement profitable.

“Nous sommes certes une spin-off, commente Bernard Hermans, mais nous n’avons pas développé de nouveaux produits. Nous avions tous déjà une connaissance du secteur, de ses besoins et des obligations en matière de mesures lors de désamiantage. Ce qui a facilité le démarrage d’a-ULaB.” Basé à Gosselies, le laboratoire effectue d’une part, des prélèvements et mesures d’air sur les chantiers de désamiantage, et d’autre part, des analyses d’échantillons qui lui sont, pour l’essentiel fournis, par des bureaux d’études spécialisés dans le diagnostic amiante dans les bâtiments. Mais ils peuvent également provenir de services internes de prévention et protection des entreprises, de sociétés agréées de désamiantage, de chauffagistes ou encore d’entreprises générales ainsi que de particuliers.

Si aujourd’hui l’usage de l’amiante est interdit au sein de l’Union européenne, a-ULaB a encore pas mal de pain sur la planche pour les 20 ans qui viennent. D’autant que l’on en retrouve partout et parfois dans des endroits insoupçonnés comme certains plafonnages. “Avec le temps et les rénovations, la présence d’amiante va s’amenuiser mais nous pourrons dans le futur nous intéresser à d’autres types de fibres minérales potentiellement dangereuses pour la santé”, conclut Bernard Hermans.

“Nous avons démarré l’entreprise avec une bonne connaissance du secteur et de ses besoins, ce qui contribué pleinement à notre croissance.” BERNARD HERMANS (A-ULAB)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content