3 questions à

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Françoiz Breut, chanteuse française de Bruxelles

Dans quel contexte avec-vous enregistré votre nouvel album, “Flux flou de la foule”?

Il a été commencé bien avant le Covid et terminé durant le premier confinement, vers juin 2020. Pour moi, le pari consiste toujours à déposer ma voix, plutôt douce, sur des arrangements qui ne le sont pas forcément. Ma volonté est d’être dans le rythme, de composer avec mes textes. Pour celui-ci, il y avait le désir d’enregistrer “à l’ancienne” avec les musiciens de la dernière tournée, dans une seule pièce. Chacun improvisait et je me jetais avec mes textes dans la fosse aux lions. C’est un peu vertigineux mais c’est ce partage de la musique que j’aime bien.

Peut-on dire que vous êtes une poétesse de la chanson?

J’essaie, je bricole, je m’amuse. Je veux jouer avec les mots. Poétesse, je ne sais pas, mais j’essaie de dire des choses relativement simples. J’essaie d’avoir des fils conducteurs: un mot m’appelle et, ensuite, j’ai envie de l’illustrer en musique ou en peinture.

Française, vous habitez à Bruxelles depuis 21 ans. Cela a-t-il une influence sur votre travail?

Bruxelles, c’est le monde, donc je suis influencée par toutes les rencontres. Dans ma façon de travailler, aussi bien en chanson qu’en peinture ( Françoiz Breut est également illustratrice, Ndlr), j’aime bien mélanger des choses incongrues. Dans mes références, bien avant d’habiter en Belgique, il y avait déjà le surréalisme.

Album distribué par Pias, concerts belges en septembre, www.facebook.com/francoizbreut

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