3 questions à

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Stef Kamil Carlens, en version française au Théâtre 140

Pourquoi ce concert en français ?

Je ne sais plus si c’est moi ou si c’est le 140 qui en a eu l’idée mais, de toute façon, le français fait partie de ma vie puisque je vis depuis un bon bout de temps avec une compagne wallonne. ( sourire) Et puis dans mon parcours avec Zita Swoon ou en solo, j’ai écrit pour moi-même et pour les autres dans cette langue qui coule de la bouche de façon différente que l’anglais ou le néerlandais. Ce n’est pas forcément évident pour moi mais le challenge m’intéresse.

Le répertoire proposé au 140 ?

La liste n’est pas encore complète mais j’ai, par exemple, composé le titre Vide pour l’album d’Arno ” French Bazaar ” , sorti en 2004. Une histoire de rupture amoureuse qui laisse place à une maison désormais vide, un petit blues français mélancolique. Il y aura aussi des reprises. J’en cherche encore pour l’instant mais j’écoute beaucoup La mort, une chanson de Barbara datant des années 1980, qui m’intrigue. Et puis, il y a aussi C’est comment qu’on freine, un morceau que Bashung interprétait sur l’album Play Blessures. Sinon, j’évite ce que l’on appelle ” les grands classiques ” genre Gainsbourg. J’essaie de ne pas y toucher.

Il s’agit d’un show solo ?

J’ai construit une sorte d’île de guitares et de claviers autour de moi, je joue plein d’instruments avec l’idée de construire un son vraiment élaboré. Avec des synthés analogiques, des drum machines, un orgue des années 1950, mais aussi des percussions acoustiques, tout un dispositif au-delà du couple guitare-voix…

En concert le 17 octobre au 140, www.le140. be

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