3 questions à

© PG / N. Gabay

Carine Gilson,

créatrice de lingerie

Le musée bruxellois Mode & Dentelle expose ” Beautiful Lace & Carine Gilson “. De quoi s’agit-il ?

Mon histoire avec le musée a commencé il y a un peu plus de deux ans lorsqu’il a rouvert ses portes et que les conservatrices m’ont demandé d’être la marraine de la chambres des dentelles. Ce que j’ai accepté très volontiers. Elles m’ont alors montré les archives du musée. J’ai fait des découvertes merveilleuses, par exemple des réalisations au point de gaze qui n’avaient jamais été exposées. Or, pour fêter les 30 ans de ma marque, j’avais envie que le public fasse connaissance avec mon univers. D’où l’expo dont le fil rouge est un dialogue entre mon travail et les dentelles de Bruxelles.

Pourquoi la dentelle vous fascine-t-elle ?

C’est un peu l’histoire de ma vie : les dentelles me parlent, elles me permettent, à travers les motifs, de raconter une histoire. Et puis cela reste un métier d’art et d’artisanat, avec une composante de romantisme et de sensualité. Incruster de la dentelle sur la soie… On est sur des matières légères qui donnent de l’élégance, de l’excellence. Il y a aussi une dimension héritage, celui de la fin 18e que je remets en forme contemporaine.

Votre clientèle est internationale : de Beyoncé à Nicole Kidman en passant par une princesse saoudienne. Vous-même, portez-vous toujours du Carine Gilson ?

Les stars aident à porter la marque mais on habille la femme avant tout. Et, oui, de fait, je ne porte que du Carine Gilson ( sourire).

Exposition jusqu’au 19 avril, www.fashionandlacemuseum.brussels

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content