3 questions à Veronika Harcsa,

© PH.CORNET

chanteuse

Vous êtes Hongroise, avez étudié à Bruxelles, vécu à Paris, Berlin, Londres…

Oui, et les villes sont précisément au coeur de l’album ” Shapeshifter” sorti il y a quelques semaines avec le guitariste hongrois Balint Gyemant et une section rythmique belge, Nicolas Thys à la contrebasse et Antoine Pierre à la batterie. J’ai rencontré ce dernier au Conservatoire de Bruxelles, ville où j’ai habité durant deux années : l’un de mes professeurs, David Linx, m’a appris une chose essentielle : le contrôle de ma voix. Puis avec mon mari, j’ai vécu à Paris, Berlin et aujourd’hui Londres, que nous allons quitter pour nous établir à temps plein à Budapest. J’ai l’impression qu’un cycle se boucle.

Votre talent vocal, qui rappelle parfois celui de Joni Mitchell, vogue entre jazz, folk, et textures cosmiques…

J’adore Joni Mitchell, comme Janis Joplin ou Carmen McRae mais, au-delà des genres, je suis chanteuse, point. J’adore le jazz parce qu’il implique l’improvisation, c’est-à-dire la décision d’utiliser une couleur ou pas.

A 36 ans, vous avez déjà une carrière musicale bien remplie, vedette pop en Hongrie, ayant du succès au Japon et ex- étudiante douée en maths…

Les mathématiques aident à penser aux structures musicales mais aussi à la rédaction des textes de chansons, et puis à la responsabilité d’être la boss d’un groupe (sic), celle qui, au final, y compris dans les improvisations, construit des structures.

En concert en duo avec Balint Gyemant le 16 juin à l’An Vert de Liège, en quartet le 7 septembre au Marni. ” Shapeshifter ” est disponible sur les plateformes internet.

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