3 questions à Serge Beninca

© PG

directeur d’Art3f, Salon international d’art contemporain.

Vous proposez ce week-end la troisième édition d’Art3f. Qu’est-ce qui vous distingue des autres foires contemporaines ?

On mélange à la fois des galeries et des artistes, ce qui permet un autre type de contact avec le public. Et puis, on se situe dans ce que l’on nomme l’art abordable , soit des oeuvres qui se vendent à partir de quelques centaines d’euros et trouvent une fourchette moyenne entre 2.000 et 10.000 euros. Avec des pièces de ” signatures ” qui peuvent monter jusqu’à 50.000 euros, voire au-delà. On a également le désir d’être une foire conviviale avec des espaces réservés à l’initiation des enfants à la peinture ou au dessin, des groupes de jazz et de la restauration. Le salon est à l’opposé du concept austère : on vient également y passer du bon temps.

Votre organisation est française. Pourquoi le choix de Bruxelles ?

Il y a la convivialité du pays et la connotation internationale de Bruxelles. L’année dernière, on avait des exposants coréens, finlandais ou encore russes. Bruxelles suscite plus d’intérêt pour l’art que, disons, Madrid ou Berlin.

La foire présente 200 exposants sur 8.000 m2. Pas de crainte du gigantisme ?

Non, parce qu’on a installé des points de détente et de restauration, ainsi que des allées larges qui permettent d’avoir du recul par rapport aux oeuvres exposées sur des cloisons de trois mètres de haut. Rajoutez-y les normes de sécurité, les sorties de secours et vous avez une surface d’exposition exploitable d’à peu près un tiers de ces 8.000 m2. Si tout va bien, on attend 25.000 visiteurs sur le week-end.

Du 23 au 25 novembre au Palais 1 du Heysel. www.art3f.fr

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