3 questions à Renaud Ledru, musicien Bruxellois

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Vous êtes membre du duo Alaska Gold Rush. Mais vous sortez un second EP solo sous le pseudo Elvin Byrds…

J’ai toujours aimé le folk-country américain, des gens comme Hank Williams ou Johnny Cash, que j’entendais pas mal en famille. J’ai découvert ensuite Ramblin’ Jack Elliott, copain de Dylan, dont j’apprécie énormément la musique. Au fil du temps, ces dernières années, j’ai composé des chansons en guitare-voix – schéma type du genre folk – qui ne me semblaient pas compatibles avec mon groupe Alaska puisque celui-ci a pris une direction plus rock, plus garage.

Le folk, ce sont des histoires. Quelles sont les vôtres ?

Sur ce second EP de six titres, Togetherness, il s’agit essentiellement de sentiments plus proches, plus intimes. Et aussi du vivre ensemble, de la notion qu’un plus un égalent bien deux.

Un changement de carrière ?

Il y a deux ans, j’ai décidé de laisser tomber mon job ” civil ” et de ne plus faire que de la musique. Avec, à la clé, le statut d’artiste. Alaska – qui sortira un nouvel album au printemps prochain – et Elvin sont deux concepts qui ne se jouent pas dans les mêmes endroits et qui ne semblent pas empiéter l’un sur l’autre. Même si la scène folk américaine reste prédominante (je pense à un contemporain comme Charlie Parr), il ne faut pas oublier que cette musique, à l’origine, a été amenée aux Etats-Unis par les Anglais et les Irlandais. Par des Européens.

En concert le 9 novembre à la Maison des Musiques à Bruxelles. www.elvinbyrds.com

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