3 questions à Raphaël Van Weyenbergh

© PH.Cornet

organisateur de Brussels Vinyl Record Fair

Quelle est la spécificité de cette foire organisée à la galerie Ravenstein ?

Elle a lieu deux fois par an, début juin et en décembre. Pour cette20e édition, nous gardons le cap vinyle à 100 % puisque nous ne tolérons ni le CD ni la cassette ! Nous rassemblons une soixantaine d’exposants, pros et amateurs, présents par passion pure ou désir de complément de revenus.Certains viennent également vendre ce qu’ils possèdent en double.

Vintage, moderne, neuf, d’occase ?

Il y a bien sûr du neuf, des rééditions, mais ce n’est pas forcément ce qui est le plus recherché. Hormis un coup de mou à la fin des années 1980, le vinyle ne s’est jamais arrêté. Et, aujourd’hui, les usines se multiplient. Par amour du son ou sous influence de la mode, beaucoup de jeunes et de moins jeunes se remettent au 33 et au 45 tours.

Que peut-on y trouver et à quel prix ?

Il y a vraiment de tout : pop, soul, reggae, pop corn, jazz, etc. La plupart des exposants sont des Belges, des Français ou des Allemands mais nous avons aussi quelques Anglais et un Japonais. Et certains amateurs viennent seulement pour Johnny Hallyday parce qu’il y a un vendeur vraiment spécialisé dans le domaine. Les prix en neuf tournent généralement entre 15 et 25 euros. En occasion, on débute à 2 euros et cela peut grimper très haut : il m’est arrivé de débourser moi-même 3.000 euros pour une rareté. Et cette année, en bonus, nous aurons des bières en provenance de la Brasserie de la Senne avec une étiquette où l’on voit saint Michel et le dragon farfouiller dans les bacs de disques…

Le 2 juin, galerie Ravenstein à Bruxelles, payant entre 7 et 10 h, puis gratuit. www.brusselsrecordfair.com

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