3 questions à Quentin Maquet, chanteur

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Vous faites partie du groupe liégois Dalton Telegramme et lancez maintenant Bérode, mais encore?

J’ai déjà parfois écrit des chansons personnelles pour Dalton, mais j’avais composé avant la pandémie une dizaine de morceaux qui allaient un peu au-delà, qui étaient davantage de l’ordre de l’intime et qu’il me semblait un peu déplacé d’interpréter à l’intérieur d’un groupe, d’un collectif. Bérode est d’ailleurs le nom d’une de mes grands-mères: j’ai toujours aimé la sonorité du mot et m’étais promis de l’adopter en cas de projet solo.

En quoi ces chansons, toujours en mode country-folk, sont-elles intimes?

Une, par exemple, concerne mon autre grand-mère et une discussion tenue à deux, la veille de son entrée en maison de repos. Et puis ma fille, mon premier enfant, vient de naître ce lundi, en pleine pandémie, et dans les inondations qui se sont arrêtées au pas de ma porte, à Comblain-au-Pont. En ce mardi 20 juillet, je suis en studio pour enregistrer une chanson sur elle. C’est aussi cette souplesse et cette rapidité entre l’écriture et sa concrétisation, qui sont importantes. Le fait d’être le plus possible autonome et de ne pas devoir passer par une maison de disques, un tourneur, etc.

Quels sont les plans de Bérode?

Avec le banjoiste de Dalton, Rémi, on a réalisé un clip, ce qui nous a permis de décrocher des petits concerts d’ici l’automne. Avec l’idée de concrétiser tout cela par un bel album folk en 2022…

Infos sur www.facebook.com/berodemusic

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