3 questions à Max Vandervorst

© PG

qui présente “L’homme de Spa” aux Riches-Claires du 12 au 29 décembre

Comment votre classique ” L’homme de Spa ” est-il né en 1995 ?

J’ai reçu l’appel d’un programmateur de La Villette à Paris, organisant un festival d’hommes-orchestres : il s’agissait de se balader dans le parc en question et d’y faire des numéros ponctuels. Je me suis dit que la bouteille en plastique était une alternative légère, dont j’avais déjà éprouvé la sonorité. Au départ, c’était juste un costume de 24 bouteilles : 10 autour de la tête coupées à des longueurs différentes, 10 autres en guirlandes autour de la taille avec le fond coupé et quatre aux pieds avec le capuchon contre le sol. Cela fonctionnait fort bien !

La marque Spa est-elle intervenue ?

Spadel m’a dit qu’elle ne voulait pas investir dans la culture ! J’ai pris un an pour passer de la maquette au ” chef-d’oeuvre ” et là, j’ai invité un metteur en scène, Jean-François De Neck, pour qu’il mette cela en musique. Le pitch, c’est que l’on a découvert dans le lointain futur, les restes d’un ” homme de Spa ” et qu’on se demande ce que sont ces trucs en plastique. Parce que l’eau a disparu depuis longtemps…

Qu’est devenu le spectacle en 2018 ?

Il s’agit de live organique, minimaliste parce qu’en termes de musique, cela ressemble un peu à un rituel vaudou ( rires). Et que forcément, c’est connecté à un discours écologique, zéro déchet, alors que j’ai puisé pour quelques centaines de représentations dans un stock de 6.000 bouteilles. Mais là, j’arrive à la fin des réserves…

À l’Affiche

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