3 questions à Luc Darte, directeur d’ “Antica Namur “

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Comment avez-vous sélectionné les 135 exposants de l’édition 2019 ?

Nous sommes un salon de tradition, de ” fine arts fair ” , et on veut maintenir un équilibre entre les grandes spécialités, c’est-à-dire les tableaux modernes et anciens, le mobilier français et anglais, les bijoux et l’argenterie. Et notamment le tableau du 20e siècle qui a pas mal de représentants de bon niveau.

Organiser un tel salon dans une ville comme Namur est-il plutôt un avantage ou un inconvénient ?

On existe depuis 43 ans et donc c’est plutôt un avantage parce qu’on a une belle réputation, en sachant que Namur est une ville qui grandit et qui se développe. D’ailleurs, lors du week-end de la manifestation, les hôtels du coin sont absolument complets. Pour l’instant, Namur est à la mode, même si nous n’y sommes pour rien. Ce qui est important, c’est de voir combien le mobilier a toujours du succès ici. Avec la volonté d’amener de la variété, par exemple via la vente de BD ou de stylos anciens.

Y a-t-il eu une crise de l’après-2008 ?

Pas vraiment, parce que Namur possède des galeries de qualité. Et puis le public n’a jamais faibli. C’est aussi dû à la période de l’année, novembre, où l’on pense volontiers à son intérieur. Et à l’ambiance du salon qui, malgré sa taille (10.000 mètres carrés), conserve quelque chose de très détendu : les gens s’y amusent et n’hésitent pas à revenir à plusieurs reprises pendant la semaine. Parce qu’il y a aussi une belle mise en scène chez les antiquaires, dont 18-20% a moins de 35 ans.

Du 9 au 17 novembre à Namur, www.antica.be

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