3 questions à Katerina Papadopoulo

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Katerina Papadopoulo, chargée de projets au Musée des égouts à Bruxelles

Dans votre musée hors du commun, vous proposez des “Occupations sonores” jusqu’à septembre. De quoi s’agit-il?

Il y a trois propositions. La première concerne des rencontres avec la parole des femmes des égoutiers. Voir comment elles perçoivent la profession de leur mari ou compagnon. Cela donne un point de vue féminin sur la question d’un monde fantasmé, notamment par l’hygiène et la peur des rats. Et puis, la seconde option cet été est une installation sonore ayant recueilli de mauvais souvenirs, la plupart concernant l’eau. Cela étant remixé, avec un contenu musical.

Tout cela est sur les quais et en sous-sol?

Cela se répartit entre le rez-de-chaussée de notre musée, porte d’Anderlecht et ensuite les étages en sous-sol où s’est installée notre troisième installation, le long de la rivière Senne jusqu’au collecteur d’égouts. On y évoque les dangers et les peurs des gens qui travaillent dans les entrailles de Bruxelles.

Faut-il se pincer le nez en visitant votre musée?

Non. D’abord, il y a un travail de nettoyage régulier qui élimine les toiles d’araignées et les autres présences: les rats n’aiment pas le bruit, donc ils ont tendance à fuir la présence des visiteurs. Ensuite, les souterrains du musée, en bordure d’eau, ne dégagent pas d’odeur horrible mais, au pire, un air de renfermé humide… Le samedi, cela sent la lessive!

“Echos des égouts”, jusqu’au 2 octobre. www.sewermuseum.brussels/news

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