3 questions à Irina Lankova

© PH. CORNET

Vous proposez en Brabant wallon un festival intime autour du classique, mais encore ?

On vise le classique chaleureux, avec les stars du genre, parce que nous avons l’amour de la musique en concert. Celle-ci se passe dans trois lieux, notamment à la millénaire Eglise Saint-Martin de Tourinnes-la-Grosse, son plafond en bois, honorant au mieux la sonorité des instruments. On croit à la magie des espaces, sans forcément vouloir ou pouvoir gagner de l’argent avec cet événement. Le classique reste moins écouté que les autres genres mais si on le fait avec fraîcheur et bonne humeur, l’effervescence est là.

Vous centrez l’édition 2018 autour du carnet de voyage.

Oui, le voyage musical ! On va passer d’un pays à l’autre comme le premier concert où je joue un peu de piano, dans le contexte de l’Orient Express sur un texte de Thomas Gunzig et la participation, entre autres, du violoniste belge Michael Guttman.

Vous parlez de décor raccord avec la musique…

Ici, c’est la campagne, le milieu rural, alors moi et Michel van der Linden – neveu du céramiste Max et coorganisateur du festival – avons vraiment envie de moments débarrassés de tout ennui. Avec l’idée d’effacer les frontières, par exemple celles entre classique et jazz : d’où l’invitation faite à l’Ensemble Kheops mené par le saxophoniste-flûtiste Steve Houben qui propose quelque chose d’unique, intégrant aussi les couleurs de l’Amérique.

Du 9 au 24 mars à Tourinnes-la-Grosse et Beauvechain, www.festivalmaxvanderlinden.com

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content