3 questions à Charles Gardier, codirecteur des Francofolies de Spa

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En l’absence des Francos habituelles, vous organisez du 19 au 25 juillet les Belgofolies…

On ne pouvait pas vraiment imaginer deux étés sans ne rien proposer. On aurait voulu une réponse des autorités au 15 mars mais cela a été fixé deux mois plus tard! Puis, on a voulu mettre une pression positive en travaillant un plan B, avec l’option qui semblait la plus réaliste: des concerts en jauge limitée, à l’intérieur. Soit 800 et 200 places dans deux salles spadoises, en restant sur nos dates originales. On attend 4.000 à 5.000 personnes sur le festival.

Via sept soirées et une trentaine d’artistes bruxello-wallons…

Oui, à 100% puisque même Hooverphonic est considéré comme artistes de la FWB. Je sais, c’est un peu étrange. Il s’agit d’une volonté des Francos de défendre cette dynamique-là, avec l’idée de concerts un peu plus courts, techniquement allégés, comme celui de Typh Barrow qui se produit seule au piano. Ce n’est pas le même type de production que lorsqu’elle remplit Forest National. D’où la possibilité d’avoir des cachets à la baisse…

Un défi forcément financier?

Oui, mais avec le support de nombreux sponsors privés comme celui des institutions publiques. Ce qui me paraît important, c’est qu’en cas de rebond de ce virus, la culture ne se retrouve pas à chaque fois postposée. A un moment donné, on doit mettre en place des protocoles et là, on en est nulle part. Officiellement en tout cas.

www.belgo.francofolies.be

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