Les syndicats n'acceptent pas que la direction veuille supprimer des emplois tout en continuant à délocaliser certaines activités. Cette délocalisation ne pourra avoir lieu que moyennant un accord avec les syndicats, selon lequel la direction offre une garantie d'emploi durant au moins trois ans aux travailleurs d'Otis. Les relations sociales au sein d'Otis sont assez mauvaises depuis plusieurs années déjà. A la suite d'une grève en octobre dernier, une compensation pour les boissons et la mobilité a été proposée, de même qu'une étude pour mesurer la pression au travail. Toutefois, selon les syndicats, aucune de ces mesures n'a pour l'heure été mise en place dans l'entreprise. Le syndicaliste Christophe Lanckmans (FGTB) a pointé du doigt vendredi le refus de la direction de s'asseoir autour de la table. "De courtes discussions avec des membres de la direction ont bien eu lieu ce vendredi sur le parking, notamment en présence du secrétaire syndical Denis Demeulemeester, mais ils n'ont pas voulu accepter notre demande de discuter en profondeur des problèmes. Si lundi ce n'est toujours pas le cas, un préavis de grève suivra", selon M. Lanckmans. (PVO)
Les syndicats d'Otis posent un ultimatum à la direction
(Belga) Une quinzaine de militants des syndicats chrétien et socialiste ont mené vendredi, pour le troisième jour d'affilée, une action au siège principal du fabricant d'ascenseurs Otis à Grand-Bigard. Ils dénoncent le projet de la direction d'entamer une nouvelle restructuration. Les militants ont bloqué le parking et l'accès aux fournisseurs. Aucune pièce de rechange pour la réparation d'ascenseurs défectueux n'a dès lors pu être réceptionnée.
Les syndicats n'acceptent pas que la direction veuille supprimer des emplois tout en continuant à délocaliser certaines activités. Cette délocalisation ne pourra avoir lieu que moyennant un accord avec les syndicats, selon lequel la direction offre une garantie d'emploi durant au moins trois ans aux travailleurs d'Otis. Les relations sociales au sein d'Otis sont assez mauvaises depuis plusieurs années déjà. A la suite d'une grève en octobre dernier, une compensation pour les boissons et la mobilité a été proposée, de même qu'une étude pour mesurer la pression au travail. Toutefois, selon les syndicats, aucune de ces mesures n'a pour l'heure été mise en place dans l'entreprise. Le syndicaliste Christophe Lanckmans (FGTB) a pointé du doigt vendredi le refus de la direction de s'asseoir autour de la table. "De courtes discussions avec des membres de la direction ont bien eu lieu ce vendredi sur le parking, notamment en présence du secrétaire syndical Denis Demeulemeester, mais ils n'ont pas voulu accepter notre demande de discuter en profondeur des problèmes. Si lundi ce n'est toujours pas le cas, un préavis de grève suivra", selon M. Lanckmans. (PVO)