Le “panier de la famille” vaut 608,17 euros (+3,5%)

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Le “panier de la famille”, un indice agrégé établi par le CRIOC et donnant une estimation des dépenses nécessaires à une famille moyenne au cours d’une semaine, valait début janvier 608,17 euros, contre 587,68 euros à la même période l’année dernière.

Selon les estimations du CRIOC, un ménage moyen doit aujourd’hui disposer de 2.635,39 euros par mois pour faire face à toutes ses dépenses. En 2012, une famille moyenne (de 2 ou 3 personnes) devra donc disposer de 31.624,70 euros pour couvrir ses frais sur l’ensemble de l’année, soit 3,5% de plus que l’année précédente.

“Le budget qui devrait être consacré par les ménages à l’alimentation en 2012 ne devrait pas augmenter énormément (+ 2,2%)”, a expliqué Marc Vandercammen du CRIOC.

Les ménages devront cependant consacrer 2042,96 euros pour les frais de chauffage, d’éclairage et d’eau pour l’ensemble de l’année 2012, soit 9,1% de plus que lors de l’année précédente. Le gasoil de chauffage a ainsi augmenté de 22,58%, par rapport à janvier 2011, le gaz naturel de 18,17% et l’électricité de 14,16%.

Point positif : le budget consacré par les ménages aux communications devrait être moins important cette année (-1,8%). “La diminution du prix des telecoms est due aux nombreuses mesures prises par la Commission européenne, notamment en ce qui concerne le roaming, les sms ou encore le triple play”, a précisé M. Vandercammen.

Ces produits alimentaires de base qui ont augmenté en 2011

Le prix de plusieurs produits alimentaires de base (pâtes, produits laitiers, huiles, etc.) a considérablement augmenté en 2011, d’après le baromètre établi par Test-Achats et publié ce mercredi.

Depuis mai 2011, l’association de protection des consommateurs a développé son propre baromètre des prix, afin de pouvoir suivre de près l’évolution des prix des denrées alimentaires.

Il en ressort qu’entre mai et décembre 2011, plusieurs produits ont fortement augmenté: les pâtes à tartiner (+ 10,5 pc), les pâtes, (+ 8,7 pc), les produits laitiers (+ 8,1 pc), les huiles (+ 5,6 pc), les boissons rafraîchissantes (+ 5,3 pc) ou encore les boissons chaudes (+ 4,3 pc).

En revanche, les pommes de terre (- 38,9 pc) et les légumes frais (- 8,9 pc) coûtent nettement moins cher en décembre qu’en mai, selon le baromètre.

La baisse significative des prix de ces deux catégories justifie l’augmentation limitée du prix du panier.

Toujours d’après l’analyse de Test-Achats, les marques dites “premier prix” ont plus augmenté que les marques propres.

L’association souhaite que le Conseil de la Concurrence bénéficie de plus de moyens, dans le but de lancer une grande enquête sur la fixation des prix des denrées alimentaires en général.

Trends.be, avec Belga

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