Belfius pointe la nécessité de rénover le parc immobilier public

Le fonctionnaire fédéral à l'ère d'un nouvel espace de travail, comme celui aménagé à la Régie des bâtiments. © Régie des bâtiments

Les bâtiments publics locaux (bureaux, écoles, hopitaux et piscines) devraient subir une rénovation énergétique substantielle afin de répondre aux normes d’émissions de carbone, selon la conclusion d’une étude réalisée par Belfius.

“En dépit des efforts déjà réalisés par de nombreuses communes, notre parc immobilier reste, globalement, vétuste, mal isolé et doté de systèmes de gestion de l’énergie peu performants”, dénonce mardi, par communiqué, la banque historique des communes.

Les pouvoirs locaux disposent d’un parc de bâtiments publics estimé à plus de 12 milliards d’euros. En Wallonie, 64% des bâtiments publics et 74% des bâtiments scolaires datent d’avant 1945. Même constat en Flandre, où 23% des bâtiments publics datent d’avant 1930 et 40% ont été construits ou rénovés entre 1930 et 1975.

Selon les estimations réalisées par Belfius, les dépenses consacrées au fonctionnement de ces bâtiments s’élevaient en 2016 à 925,7 millions d’euros, soit 83,1 euros par habitant, dont 45% pour les dépenses d’énergie, selon les calculs opérés à partir des bilans communaux de 2016.

L’amélioration des performances énergétiques “peut avoir un impact positif sur les finances des collectivités locales”, a souligné Belfius. “Elle génère des économies appréciables avec un effet récurrent sur les dépenses d’exploitation. Elle permet également de limiter la dépendance économique par rapport aux fluctuations parfois très importantes des prix de l’énergie”, a ajouté la banque.

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