Aeropolis, le plus vaste immeuble de bureaux passif de Bruxelles

© Architectes Associés.

Avec ses près de 7.400 m² de bureaux au standard passif, l’immeuble Aeropolis, flambant neuf, a notamment été équipé de parois et d’une toiture étanches à l’air, d’une isolation renforcée, de fenêtres triple vitrage, de mécanismes de protection solaire et d’un puits canadien creusé sous l’édifice, pour rafraîchir en été et réchauffer en hiver.

L’immeuble Aeropolis, flambant neuf, est désormais le bâtiment passif de bureaux opérationnel le plus vaste de Bruxelles, est-il ressorti d’une visite des lieux organisée jeudi par la ministre bruxelloise de l’Environnement, en compagnie d’une délégation de la direction générale Energie de la Commission européenne, désireuse d’en savoir plus sur les constructions exemplaires sur le plan de la consommation d’énergie dans la capitale.

Aeropolis propose près de 7.400 m² de bureaux au standard passif. L’immeuble a été retenu en décembre 2007 par la Région bruxelloise, parmi 111 des 176 projets-candidats, comme bâtiment exemplaire pour ses hautes performances énergétiques et environnementales, ce qui lui a donné accès à un subside régional de 100 euros/m² (par rapport à un coût de construction de 1.260 euros/m² hors TVA).

Alors que le cycle de fonctionnement interne de la ventilation n’a pas encore atteint son niveau optimal, les locaux affichaient jeudi 26 °C, soit quatre de moins qu’à l’extérieur. Pour y parvenir, le bâtiment a été équipé de parois et d’une toiture étanches à l’air, d’une isolation renforcée, de fenêtres triple vitrage, de mécanismes de protection solaire et d’un puits canadien creusé sous l’édifice, par rafraîchir l’air durant l’été et le réchauffer quelque peu durant l’hiver grâce à la chaleur accumulée dans le sol durant l’été. Une chaudière d’appoint renforcera l’adoucissement de la température ambiante durant l’hiver.

En tout, l’immeuble devrait consommer 12 fois moins d’énergie qu’un immeuble classique. La récupération du surcoût de construction devrait être effectuée d’ici cinq ans.

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content