Objets connectés: simple phénomène de mode ou réel intérêt pour la santé?

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Les objets connectés sont de plus en plus présents dans notre quotidien. Certains s’invitent même dans le domaine de la santé. Mais qu’en est-il vraiment? Efficaces ou à éviter?

Les objets connectés sont de plus en plus à la mode. Cela a commencé par les montres connectées et les fameuse Google Glass, puis cela s’est propagé à, pour ainsi dire, tous nos objets quotidiens… Fourchette qui compte les calories, montre qui traduit l’effort fourni (ou à fournir), frigo qui dresse la liste des aliments manquants… Sans oublier les brosses à dents connectées, les piluliers et autres seringues à insuline qui connaissent tout de notre santé.

Les exemples, du plus sérieux aux plus farfelus ne manquent pas. D’ailleurs ces objets étaient les stars du CES qui a eu lieu à Los Angeles au début du mois de janvier 2015. Mais au-delà de ce phénomène de mode, ces objets connectés peuvent-ils être “utiles” et “bon pour notre santé” ?

Oui mais…

Si les médecins sont presque tous unanimes pour dire que, oui les objets connectés peuvent être utiles à notre bien-être et à notre santé, ils émettent néanmoins des “conseils” quant à leur utilisation.

Ainsi d’après le “Baromètre Santé 360”, réalisé par Odoxa et repris sur le site de l’Expansion.fr, “81% des médecins estiment que “la santé connectée est une opportunité pour la qualité de soins” et 91% jugent qu’elle est “une opportunité pour améliorer la prévention” des maladies chez les patients”. Cette belle majorité augmente même encore un peu à 93% quant à s’agit de contribuer à la prévention des risques de santé comme pour des maladies comme l’obésité, le diabète ou l’hypertension.

Mais pour que ces appareils soient vraiment “utiles” pour notre santé, quelques précautions sont à respecter. Tout d’abord, il faut que cela soient des appareils homologués ou du moins “sérieux” car la précision des mesures fournies par l’appareil dépendra de la qualité de celui-ci.

Attention à l’interprétation des données aussi ! “Les mesures ont toujours besoin d’être interprétées, explique Christine Bertin-Belot, médecin homéopathe et présidente du directoire de l’association Femme Médecin Libéral, car elles se réfèrent à des moyennes, qui ne sont pas valables pour tout le monde. Par exemple, dépasser de peu la moyenne peut signifier la dépasser beaucoup trop, en fonction de ses antécédents. Cette interprétation ne peut être faite que par le corps médical.” Autrement dit, un appareil connecté ne remplace pas un diagnostic médical.

Finalement, on ne parle pas ici des gadgets qui affichent un petit autocollant “Santé”. Exit donc les podomètres ou autres montres qui comptent les petits pas du quotidien ; si ils sont ludiques, ils n’ont aucune valeur médicale.

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