Au Mobile World Congress de Barcelone, un petit téléphone basique a volé la vedette aux smartphones les plus perfectionnés. Nous avons interrogé le directeur marketing de HMD-Nokia sur le phénomène 3310.
Du temps de sa splendeur, Nokia en a écoulé 126 millions d’exemplaires. Dix-sept ans après le lancement de 3310, la marque ressort ce téléphone mythique de ses tiroirs. Au Mobile World Congress de Barcelone, la grand-messe mondiale du mobile qui réunit 100.000 professionnels du secteur, cette opération marketing rondement menée a réussi à éclipser les stars du smartphone.
Quasiment tombée dans l’oubli suite à son recentrage sur ses activités historiques d’équipementier télécom, Nokia a subtilement capitalisé sur un appareil vintage pour revenir au devant de la scène. En même temps que le 3310 new look, Nokia a en effet présenté de nouveaux smartphones estampillées de la célèbre marque finlandaise, dont la division smartphones avait été cédée à Microsoft.
A Barcelone, au stand de HMD, l’entreprise qui commercialise les appareils mobiles de Nokia, les curieux et les journalistes se pressent en masse pour admirer un téléphone qui ne fait que… téléphoner ! Sur place, nous rencontrons Patrick Mercanton, directeur du marketing et de la stratégie de HMD. Il nous explique pourquoi Nokia a décidé de remettre en lumière les “feature phones”, ces téléphones basiques aussi appelés “dumb phones” ou téléphones stupides.
A l’ère des smartphones, qui peut bien avoir besoin d’un “feature phone” ? Patrick Mercanton détaille les usages possibles d’un tel téléphone.
Patrick Mercanton dévoile les ressorts de l’opération marketing, menée exclusivement en ligne et sur les réseaux sociaux, entourant la sortie du 3310.
