Nouvelles technologies: difficile de trouver des profils adéquats en Wallonie

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Il n’est pas aisé actuellement de trouver des profils adéquats dans le secteur de l’électronique et des nouvelles technologies en Wallonie, selon le constat de plusieurs représentants de PME du sud du pays depuis Las Vegas, où vient de se clôturer le salon Consumer Electronics Show (CES).

Près de quinze PME et start-ups se sont déplacées jusqu’aux Etats-Unis cette semaine sous l’égide de l’Agence wallonne aux exportations et aux investissements étrangers (Awex) pour le plus grand événement mondial consacré à l’électronique grand public. “Cela se justifie par le prolongement de tout l’écosystème du secteur qui se crée actuellement au niveau wallon”, selon Pascale Delcominette, la patronne de cet organisme.

Plusieurs de ces entreprises sont en pleine croissance et espèrent que le CES leur aura permis de poursuivre dans cette voie, parfois en trouvant de nouveaux investisseurs ou anges gardiens. Mais une telle progression rimerait alors avec de nouvelles embauches. “Nous sommes effectivement à la recherche de talents supplémentaires mais ils ne sont pas évidents à trouver aujourd’hui en Wallonie”, analyse Denis Periquet, le CEO de Tessares. Cette spin-off de l’UCL, créée en 2015 et basée à Louvain-la-Neuve, emploie 25 personnes et est spécialisée dans l’agrégation des réseaux mobiles et fixes pour l’accès à Internet.

“Face aux grands groupes comme Google, c’est un véritable challenge d’attirer et de conserver des développeurs logiciels par exemple. Ce sont des profils rares”, ajoute-t-il.

Même son de cloche chez Acapela Group, une société européenne et spin-off de l’Université de Mons, dont le siège principal se trouve dans la ville hennuyère. Spécialisée dans le développement de voix numériques personnalisables, que ce soit pour la Stib, pour des objets connectés ou des voitures autonomes, cette entreprise de près de 50 personnes cherche à embaucher des personnes spécialisées dans l’intelligence artificielle pour son centre de recherche et de développement de Mons. “En Belgique, elles sont compliquées à trouver”, déplore son patron Andrew Richards.

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