MySpace dégraisse pour tenter de sauver les meubles

MySpace, largement distancé par Facebook au classement des réseaux sociaux, a supprimé près de la moitié de ses postes. News Corp., sa maison mère depuis 2005, lui a donné “quelques trimestres, et non quelques années, pour prouver sa viabilité”.

MySpace a annoncé mardi la suppression de 500 postes, soit 47 % de ses effectifs, ainsi que plusieurs partenariats internationaux, suite à son repositionnement comme rendez-vous des amateurs d’actualité culturelle, a indiqué Mike Jones, son CEO, dans un communiqué.

“Avec notre récent repositionnement comme destination de divertissement pour la Génération Y (Ndlr, les moins de 35 ans), nous avons un but beaucoup plus resserré, un produit largement simplifié et une plateforme technologique à jour”, a-t-il ajouté.

MySpace, acheté au prix fort – 580 millions de dollars – en 2005 par News Corp., le groupe de Rupert Murdoch, s’est depuis lors largement fait dépasser par Facebook.

En novembre, Chase Carey, directeur d’exploitation de News Corp, avait indiqué que le site avait quelques trimestres, et non quelques années, pour prouver sa viabilité : “Nous voulons voir un chiffre d’affaires allant dans la bonne direction et un chemin clairement tracé vers la rentabilité.”

Trends.be, avec Belga

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