Les hackers n’attendent pas les voitures autonomes pour frapper

. © Reuters

Il ne faudra pas attendre la voiture autonome pour voir des pirates informatiques s’attaquer aux véhicules. “Il y a déjà eu des failles de sécurité”, confirme le directeur général pour l’Europe de Kaspersky, spécialiste de la sécurité informatique.

Alexandar Moiseev, directeur général de la branche Europe de Kaspersky, pose un constat plutôt inquiétant sur le site Trusted Reviews, et relayé par Slate.fr: “Pas besoin de voiture autonome pour être hacké.”

“Une maison sans toit”

Et pour cause, des intrusions dans les systèmes informatiques de véhicules actuellement en circulation auraient déjà eu lieu. “Il y a déjà eu des failles de sécurité concernant les voitures”, peut-on lire sur Slate. “Le problème, c’est que la sécurité informatique n’est jamais intégrée dans la conception des voitures. C’est comme si l’on vivait dans une maison sans toit et que l’on craignait pour sa sécurité. Mettre des barreaux aux fenêtres n’aidera en rien.”

Dans cette optique, Alexandar Moiseev estime qu’il ne sert pas à grand-chose de vouloir miser sur des solutions de protection car “la vitesse de développement des malwares est bien trop rapide” et rendrait ces produits “obsolètes en moins d’une heure”. Il faut plutôt, selon lui, établir des partenariats, basés sur le long terme, avec les constructeurs automobiles et concevoir à partir de zéro la cybersécurité des prochaines voitures.

Deux exemples

Pour étayer ses dires, Alexandar Moiseev pointe deux options, dont sont équipées les voitures récentes, qui présentent des failles de sécurité qui ont déjà été exploitées.

Le système de parking automatique repose sur un logiciel, ayant accès aux commandes du véhicule, qui peut être hacké et modifié. Tandis que le micro encastré peut être activé à l’insu du conducteur et constituer une atteinte à la vie privée.

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