La start-up belge d’échange de créances Edebex s’exporte en France

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Forte de son succès commercial en Belgique, la start-up bruxelloise Edebex va se lancer sur le marché français, annonce-t-elle jeudi.

Cette plateforme d’échange de créances commerciales, qui permet aux PME en manque de liquidités de revendre leurs factures en 72h et d’ainsi faire face à la problématique des retards de paiements, a vu passer 65 millions d’euros de transactions depuis sont lancement commercial en septembre 2014. Elle s’appuie aujourd’hui sur plus de 400 clients ‘vendeurs’ de factures.

Sur cette place de marché en ligne, une entreprise peut revendre une facture faite à un prestataire avant échéance. Un autre utilisateur peut alors acheter cette créance et obtenir un rendement d’environ 9% de son investissement.

Un quart des faillites en Belgique est dû à des problèmes de paiement de factures, alors que d’autres n’ont pas ce problème de liquidités, explique Aïssa Laroussi, co-fondateur d’Edebex. Selon lui, de 260 à 270 milliards d’euros se trouvent sur les comptes bancaires de ces entreprises.

Fondée en 2013, Edebex compte aujourd’hui 33 collaborateurs et engage une à deux personnes supplémentaires par mois. Elle entend atteindre les 80-100 millions d’euros échangés sur sa plateforme en 2016.

La start-up se tourne désormais vers le marché français, “un marché très prometteur”, où elle a signé des partenariats avec 60 bureaux de courtage répartis sur le tout le territoire et où elle prévoit que 20 millions d’euros seront échangés d’ici la fin de l’année. Elle est encouragée dans sa démarche par Euler Hermes, leader mondial de l’assurance-crédit.

“Nos installations demeureront toutefois à Bruxelles, car tout peut se faire et s’organiser depuis ici”, assure Aïssa Laroussi, qui vante la multiculturalité de la capitale européenne et la variété de profils qui s’y trouvent.

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