Amendes, confiscations et polémiques… Uber n’est pas bienvenue en Uruguay

Image d'illustration. © Reuters

Les autorités de Canelones dans le sud-est de l’Uruguay ont annoncé mercredi qu’elles sanctionneraient les personnes travaillant pour Uber, le géant américain du transport avec chauffeur, dont l’arrivée dans ce pays fait déjà polémique.

“Non seulement des amendes seront appliquées, mais les plaques d’immatriculation seront confisquées”, ont indiqué les autorités dans un communiqué.

Il s’agit là d’une première mise en garde explicite en Uruguay, après le lancement annoncé le 29 octobre sur Twitter de ce service qui a déjà généré de nombreuses polémiques ailleurs dans le monde.

Les autorités départementales, les premières à avoir réagi, voient dans l’arrivée d’Uber en Uruguay une menace directe contre les travailleurs du secteur des transports et “communiquent leur préoccupation dans un souci de protection des services de transports publics et des sources d’emplois que sont les taxis, les recours aux chauffeurs privés et les cars”.

Daniel Martinez, le gouverneur du puissant département de Montevideo, a également fait part de son inquiétude face à l’apparition d’Uber et à son impact sur les moyens de transports dans la capitale uruguayenne.

“Il ne peut y avoir un système de transport qui se situerait en dehors d’un contrôle des autorités”, a-t-il souligné.

“Il y a beaucoup de villes qui ont régulé Uber”, et “elles se sont positionnées en faveur de la population”, a précisé sur une radio locale Rocio Paniagua, porte-parole de la firme américaine.

“Uber est un service parfaitement légal”, qui peut “travailler avec les autorités pour arriver à une régulation spécifique” comme dans beaucoup de villes aux États-Unis, a-t-elle encore argué.

A la suite de son message posté sur Twitter, la firme originaire de San Francisco, implantée dans 342 villes de 63 pays, a affirmé avoir reçu 2.500 candidatures.

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