Bourse: des entreprises familiales belges à nouveau prêtes à franchir le pas

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Plusieurs entreprises industrielles et familiales belges étudient la possibilité de se tourner vers la Bourse, ressort-il d’une revue des transactions sur les marchés financiers réalisée par ING. La concrétisation de ces projets dépendra toutefois des conditions sur les marchés boursiers.

Depuis l’éclatement de la bulle internet, au début des année 2000, les entreprises familiales en Belgique se sont nettement détournées de la Bourse. Les choses pourraient cependant changer grâce à l’évolution positive des marchés d’actions ces dernières années. La perspective de résultats positifs en 2015 pourrait également inciter l’une ou l’autre entreprise familiale belge à franchir le pas.

L’année 2014 a été marquée en Belgique par 18 transactions d’entreprises visant à lever des capitaux en Bourse, dont trois introductions en Bourse (arGEN-X, Ontex et Euronext). Le secteur immobilier a été particulièrement actif. “Nous nous attendons à ce que 2015 soit dans la même veine”, indique Michaël Van Eenoo, responsable Corporate finance chez ING.

La probabilité d’une introduction en Bourse en 2015 concerne en premier lieu des entreprises belges du secteur des biotechnologies ou de l’immobilier.

Par ailleurs, l’année 2014 restera comme une bonne année sur les marchés boursiers, malgré une série de contretemps (dont la crise dans l’est de l’Ukraine ou la chute des cours du pétrole au dernier trimestre). L’indice américain des 500 principales actions S&P 500 a enregistré une croissance plus importante que son homologue européen Stoxx Europe 600 mais la tendance pourrait s’inverser en 2015, les actions européennes devant profiter d’un probable relèvement par la réserve fédérale américaine (Fed) de ses taux d’intérêt.

Au cours de cette année, les marchés boursiers devraient poursuivre leur croissance, à un chiffre, la faiblesse historique des taux obligataires poussant de nombreux investisseurs vers la Bourse, estime-t-on encore chez ING. Parmi les risques, figure l’éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro même s’il ne s’agit pas du scénario le plus probable en raison de son coût et du risque de contagion à d’autres membres de l’eurozone.

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