Une année de transition pour Roularta

Xavier Bouckaert, CEO de Roularta Media Group © Belga

2018 sera une année de transition pour Roularta, a déclaré vendredi Xavier Bouckaert, CEO du groupe média, lors de la présentation des résultats annuels.

Les reprises récentes (les journaux De Tijd et L’Echo et les magazines de Sanoma comme Libelle et Flair) seront graduellement incluses dans les résultats dans le groupe de médias cette année. En même temps, Roularta se prépare à rembourser un prêt obligataire de 100 millions d’euros de sorte qu’à partir de 2019, il sera libéré de cette charge financière.

Roularta a bouclé l’année 2017 sur un chiffre d’affaires en baisse de 7,1% à 256,8 millions d’euros, en raison principalement du net recul des ventes et des rentrées publicitaires. Son ebitda a pour sa part chuté de 16,9 à 1,9 million d’euros (-88%), plombé notamment par les coûts liés au lancement de la plate-forme d’e-commerce et de marketing Storesquare.be, a indiqué le groupe de média dont la perte nette s’est élevée à 12,9 millions d’euros en 2017, contre un bénéfice de 20,3 millions un an plus tôt.

Roularta sort d’une période de turbulences. En 2017, l’entreprise a vendu sa participation dans Medialaan, le groupe qui détient VTM et Q Music. Au début de l’année, il a pris une participation de 50% dans Mediafin (De Tijd, L’Echo) et quelques magazines féminins de Sanoma (Libelle, Flair, Feeling etc).

Les deux reprises ne sont pas encore finalisées. Elles devraient l’être pour la mi-mars pour Mediafin et d’ici l’été pour Sanoma. Le nouveau Roularta représente un chiffre d’affaires de 375 millions d’euros et compte 1.600 travailleurs.

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