Un plan d’économies annoncé aux Editions de l’Avenir, aucun licenciement prévu

Un million d’euros en 2023, tel est le plan d’économies annoncé aux travailleurs des Editions l’Avenir. Une réduction du temps de travail, un blocage barémique et une diminution de jours de congés sont envisagés. Aucun licenciement n’est par contre à l’ordre du jour.

Un projet de plan d’économies, portant sur un montant d’1 million d’euros en 2023, a été annoncé aux Editions de l’Avenir, ont signalé ce mardi le front commun syndical (CNE et CGSLB) et l’Association des Journalistes professionnels (AJP), à l’issue d’un conseil d’entreprise extraordinaire. Aucun licenciement n’est cependant à l’ordre du jour.

Selon les organisations syndicales et l’AJP, la direction des Editions de l’Avenir, qui fait partie du groupe IPM (La Libre Belgique, La Dernière Heure, LN24, Moustique, etc.), justifie ces économies par l’augmentation “démesurée” des coûts du papier, du personnel et de l’énergie, ainsi que par la fragilité du secteur médiatique, qui est en perte de lecteurs et d’abonnés.

Plusieurs pistes envisagées

Dans le cadre de son projet, la direction a proposé plusieurs pistes, dont une réduction du temps de travail, un blocage barémique et une diminution de jours de congés. Aucun licenciement n’est par contre à l’ordre du jour.

La CGSLB, la CNE et l’AJP ont informé mardi le personnel et rencontreront prochainement la direction.

“C’est un soulagement de savoir qu’il n’y aura pas de licenciement”, réagit Michel Duby, permanent CNE. “On sort tout de même d’un plan de restructuration (annoncé en octobre 2018; NDLR) qui a vu une cinquantaine de personnes partir et qui avait déjà eu un impact sur la charge de travail.”

“Mais les gens ont tout de même été abasourdis par la nouvelle. Ca ne fait pas plaisir”, poursuit le syndicaliste. “Nous avons besoin d’explications de la part de la direction. Nous avons déjà un lot important de questions à leur soumettre.”

Les syndicats et l’AJP entendent bien faire des contre-propositions pour éviter, notamment, que le personnel y perde financièrement. Par exemple, en augmentant le télétravail afin de limiter les coûts, illustre Michel Duby.

Dans les négociations à venir, les Editions de l’Avenir, qui ont quitté le giron de Nethys pour rejoindre le groupe IPM en janvier 2021, entendent cependant garder leur identité régionale et la spécificité de leur média de proximité, prévient le permanent CNE, selon qui aucun mouvement social n’est pour l’instant à l’ordre du jour.

Contactée, la direction des Editions de l’Avenir n’était pas immédiatement joignable pour une réaction.

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