UberizeME – Ai-je enfin trouvé le mini-job parfait sur ListMinut ? (vidéo)

© Roger Job

Tout ne vire pas forcément au cauchemar sur ListMinut. Bien au contraire. Et, lors de mon dernier job réalisé sur la plateforme, je pense avoir trouvé une mission “parfaite”…

On ne parle souvent que des trains qui arrivent en retard… jamais de ceux qui arrivent à l’heure. C’est un peu ce qu’on peut me reprocher au sujet de mes jobs de jardinage et bricolage sur ListMinut. J’ai en effet évoqué le jour où j’ai écopé la mare d’eau croupie… ou mon combat contre “La Souche”… ou, encore, ce job où j’ai dû ramener, chez moi, les déchets verts.

Aussi, Jonathan Schockaert, CEO de ListMinut, a réagi. “Les aspects négatifs ressortent beaucoup plus que le côté positif, m’écrit-il. Or, on amène [aux utilisateurs] des clients et ils ne paient que lorsqu’ils gagnent de l’argent (aucun abonnement ou paiement “upfront”). Je connais peu de solutions dans ce style. De plus ils ont différents avantages (garantie de paiement, support, flexibilité, visibilité, crédibilité). Chaque personne est libre de se proposer pour les services qui lui conviennent et qu’elle aime faire. Si elle n’est pas intéressée, elle est libre de ne pas se proposer.”

Jonathan n’a pas tort: le site Web ListMinut permet à chacun de postuler sur les jobs qui l’intéresse. Dans mon cas, j’ai parfois postulé pour des missions qui dépassaient un peu ma passion du jardinage, c’est vrai. Mais dans certains cas, on prend ce qui vient. Surtout qu’au moment où j’ai commencé ListMinut, rappelez-vous, j’ai eu du mal à décrocher des jobs.

Mais effectivement, certaines missions sont parfaites, jugez plutôt:

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Au final, mon expérience ListMinut m’a permis de tirer les conclusions suivantes pour le moment :

1. La plateforme permet d’arrondir les fins de mois des personnes qui souhaitent s’investir dans des “services”. S’il n’y a pas encore énormément de jobs disponibles, cela commence à croître. Surtout avec le retour des beaux jours pour la section “jardinage”.

2. Le prix proposé aux prestataires par les utilisateurs reste, par contre, faible (dans mon cas, du 14€/h brut en moyenne). Ce qui peut passer pour des missions à faible valeur ajoutée (ramasser des feuilles…) moins pour des jobs type peinture, création de site Web, etc.

3. Actuellement, il reste des interrogations par rapport au travail au noir de la part des prestataires (pro et non-pro). Vu la “zone grise” dans laquelle se situent ces prestations, il n’est pas sûr que chaque prestataire déclare l’ensemble de ses revenus ListMinut. Mais, comme le souhaitent les responsables de la start-up et le ministre De Croo, la situation pourrait être réglée, en très grande partie, grâce à une taxation à la source, par les plateformes d’économie collaborative elles-mêmes.

4. ListMinut pourra permettre d’instituer certains nouveau mini-jobs comme le montage de meubles IKEA et des tas d’autres. Ce genre de prestations qu’on ne demanderait pas à un professionnel mais bien à une petite main … sans facture. Ce qui peut faire basculer une (petite?) partie de l’économie au noir.

5. A terme, si la plateforme ListMinut se développe réellement et permet à des amateurs de réaliser des petits boulots à moins forte valeur ajoutée, les professionnels devront, eux, afficher plus de compétences, plus de services et de professionnalisme afin de faire face à cette concurrence sur la tranche “inférieure” des petits boulots. Ce qui peut être positif…

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