Solvay défend une mondialisation profitable à tous

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Alors que l’élection du président Donald Trump et le vote pour la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne survenus l’an dernier tendent à modifier l’ordre économique mondial et marquent un retour au protectionnisme, Solvay veut prouver que la mondialisation peut être une source de progrès, a souligné vendredi le CEO Jean-Pierre Clamadieu à l’occasion de la présentation des résultats annuels de l’entreprise chimique.

L’élection américaine, le Brexit ou même le mouvement anti-CETA ici en Belgique montrent que l’on se trouve dans une époque où la globalisation est remise en question, a-t-il avancé. “Revenir en arrière, et réinstaurer des barrières entre les pays ne seraient pas une bonne chose pour l’économie”, ou pour l’entreprise qui pourrait être amenée à revoir sa stratégie si les promesses de Donald Trump étaient mises en pratique.

“La globalisation doit être contrôlée, les excès empêchés, mais je pense qu’elle est une bonne chose pour tout le monde”, a affirmé M. Clamadieu. Il en veut pour preuve le programme ‘Solvay cares’ signé jeudi. “La mondialisation ce n’est pas ‘exploiter’ des travailleurs dans les pays à bas salaires, c’est aussi amener le progrès à tous nos employés.” L’accord annoncé jeudi prévoit en effet une couverture sociale harmonisée pour les 30.000 travailleurs de l’entreprise: la prise en charge salariale des congés parentaux à raison de 14 semaines pour la mère et d’une semaine pour le coparent, des frais médicaux en cas d’hospitalisation ou de maladies graves à concurrence d’un minimum de 75%, une assurance invalidité en cas d’incapacité de longue durée et une assurance vie couvrant la famille et le conjoint.

Si les travailleurs européens ne seront que peu ou pas impactés par cette mesure, deux tiers des employés de Solvay devraient profiter de cette couverture, selon le CEO qui est persuadé que “cela poussera les avantages sociaux dans les pays” où est présent Solvay.

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