Ryanair dément les affirmations d’un “chaos” pour la prochaine grève, confirmée le 28 septembre

© AFP

Ryanair a rejeté jeudi les “fausses déclarations” de la CNE selon lesquelles la grève de la part d’une “petite minorité” de son personnel de cabine le 28 septembre provoquera un “chaos” sur son réseau. La compagnie aérienne irlandaise à bas coûts s’appuie sur son expérience des différentes actions du même genre de cet été pour étayer son propos ainsi que sur ses mesures préventives d’annulations de vols.

Ryanair a ainsi évoqué les cinq jours de grève “de moins de 25%” de ses pilotes irlandais ces dernières semaines. Cela n’a pas empêché l’entreprise d’assurer 280 de ses 300 vols à destination ou en provenance d’Irlande, environ 75% des pilotes basés dans ce pays ayant continué à travailler normalement. Le même phénomène s’est répété mercredi en Allemagne, à l’occasion d’un arrêt de travail de pilotes et de membres du personnel de cabine.

Près de 70% des salariés de Ryanair se sont malgré tout présentés au travail et la compagnie a pu effectuer 250 vols sur les 400 initialement prévus.

En ce qui concerne la grève “limitée” du personnel de cabine du 28 septembre, dont la date doit être officialisée ce jeudi matin par les syndicats européens réunis à Bruxelles, l’entreprise s’attend à ce qu’une grande majorité de ses stewards et hôtesses travaillent normalement.

Et ce tant à travers l’Europe qu’en Espagne, en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas et au Portugal, les pays qui seront touchés par le mouvement à la fin du mois. “Il n’y aura donc pas de ‘chaos de voyage’ ou de ‘perturbations généralisées'”, affirme Ryanair.

28 septembre confirmé

Les différents syndicats européens représentant le personnel de cabine de Ryanair ont confirmé jeudi la date du 28 septembre pour ce qu’ils qualifient de “plus grande grève de l’histoire” de la compagnie aérienne à bas coûts irlandaise à l’issue de leur réunion à Bruxelles. Cette date était évoquée depuis plusieurs jours déjà mais devait encore être officialisée.

Le mouvement devrait toucher la Belgique, les Pays-Bas, l’Espagne, le Portugal et l’Italie et pourrait encore être rejoint par d’autres pays, comme l’Allemagne, ainsi que par des organisations de pilotes. Les syndicats demandent l’application des différentes législations nationales sur le travail et non plus la seule irlandaise. Ils doivent rencontrer la Commission européenne à 15h00 pour lui faire part de leurs griefs.

Partner Content