Restructuration chez GSK: le SNI s’inquiète des conséquences sur les PME et les indépendants

Le gouvernement wallon doit prendre en compte l’impact direct et indirect de la restructuration chez GSK sur les PME et indépendants en lien économique avec le géant pharmaceutique, indique vendredi le Syndicat neutre pour indépendants (SNI). Il appelle le ministre-président Elio Di Rupo (PS) à prendre des mesures de soutien pour ces sous-traitants.

Une entreprise de l’importance de GSK est au centre d’un maillage de PME, TPE et indépendants, qu’ils soient fournisseurs, parties prenantes ou sous-traitants, souligne le SNI. “Généralement ces petites entreprises, par la taille et les commandes d’importance d’un donneur d’ordre de la grandeur de GSK, sont particulièrement vulnérables car une bonne partie de leur chiffre d’affaires en dépend directement”, poursuit Christophe Wambersie, secrétaire général Wallonie Bruxelles du syndicat.

Le SNI insiste donc pour que le gouvernement wallon prenne en compte cette dimension, alors que le géant pharmaceutique a annoncé son intention de supprimer 720 emplois et de ne pas renouveler 215 contrats temporaires sur ses sites wallons.

“Il est nécessaire que le gouvernement mette en place, au même titre que toutes mesures en soutien aux travailleurs directement impactés de la société GSK, des mesures accompagnant, soutenant et aidant l’ensemble des sous-traitants tant au niveau économique que social”, insiste Christophe Wambersie.

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