Près de 845.000 actes notariés en 2013

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Les notaires belges ont passé 844.392 actes au cours de l’année 2013, soit une hausse de 3,3% par rapport à l’année précédente. Parallèlement, ils ont perçu 3.869.685.273 euros de droits d’enregistrement (+5,3% par rapport à 2012) pour le compte de l’Etat, ressort-il du rapport annuel du notariat, présenté mardi à la Maison des notaires de Bruxelles.

Au 31 décembre 2013, la Belgique comptait 1.500 notaires actifs dans 1.164 études notariales. Parmi eux, 605 notaires de rôle linguistique francophone (40,3%) et 895 notaires de rôle linguistique néerlandophone (59,7%).

“Le nombre de femmes dans la profession ne cesse d’augmenter, tout comme dans les autres professions libérales”, a souligné la présidente de la fédération royale du notariat belge (FRNB), Lorette Rousseau. L’année dernière, 36 femmes ont rejoint la profession, portant leur nombre à 403. En guise de comparaison, on dénombrait 189 femmes pour 1.117 hommes en 2003.

Le notariat, c’est-à-dire l’ensemble des étude notariales et des organismes notariaux confondus, employait 7.087 collaborateurs l’année dernière, une augmentation de 24% par rapport à 2003 (5.711 collaborateurs). “Nous constatons qu’il n’est pas toujours facile de trouver des collaborateurs pour les études notariales, plus spécifiquement pour les profils administratifs. Les gens ne pensent pas souvent à déposer des candidatures spontanées”, indique Mme Rousseau.

Par ailleurs, d’après une étude menée par l’agence Dedicated Research concernant la notoriété et l’image de la profession, 62% des citoyens font confiance aux notaires. Parmi les professions libérales, seuls les médecins font mieux, révèle cette étude menée auprès de 2.000 personnes âgées de 25 à 75 ans.

La présidente, Lorette Rousseau, et l’administratrice de la FRNB, Carole Guillemyn ont également souligné que le champ d’action notarial était particulièrement vaste et complexe, ainsi qu’en constante évolution. “Le législateur doit être conscient de la complexité de la société et ne pas aller trop loin. Certaines législations sont dilatoires ou bloquantes. Il faut mettre en place un cadre qui laisse une certaine latitude aux clients et aux notaires”, a expliqué en substance Mme Guillemyn.

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