Plus de 3.000 postes à pourvoir dans les entreprises de transport public belges

© BELGA/Nicolas Maeterlinck

Plus de 3.000 postes sont à pourvoir dans les différentes entreprises de transport public, dont la moitié dans les chemins de fer, a calculé Belga, après un rapide tour d’horizon. Pas moins de 840 emplois seront disponibles à la Stib cette année, comme l’a annoncé la société bruxelloise des transports publics jeudi matin. En Flandre, De Lijn a déjà évoqué le chiffre de 700 recrutements le mois dernier.

Avec un peu plus de 9.000 collaborateurs au 31 décembre 2018, la Stib continue à engager et renforcer ses équipes, indique-t-elle jeudi. En 2019, 840 postes sont à pourvoir (remplacements et emplois supplémentaires). Du personnel de conduite (plus de 500 personnes) mais également beaucoup de collaborateurs techniques (environ 50 électromécaniciens, 40 mécaniciens, 40 électriciens, 30 spécialistes IT & Telecom, …) et d’agents de sécurité (une trentaine) sont ainsi recherchés.

La situation est semblable chez De Lijn, la société des transports en commun flamande. Cette année, elle recherche 570 conducteurs (principalement dans le Brabant flamand et à Anvers) et 120 profils qualifiés, annonçait-elle il y a un mois. “Ce sont des métiers à goulot d’étranglement, il n’est pas facile de pourvoir à ces postes”, a déclaré jeudi un porte-parole. Côté rail, environ 1.500 personnes devraient être engagées à la SNCB et au sein du gestionnaire de réseau ferroviaire Infrabel. Le service HR Rail, l’employeur du personnel de ces deux entreprises, communiquera certainement des chiffres plus précis très prochainement, lors du lancement de sa nouvelle campagne de recrutement.

Mais l’ordre de grandeur est déjà clair: “d’ici 2020, HR Rail va recruter chaque année près de 1.500 nouveaux collaborateurs pour les Chemins de fer belges”, peut-on en effet lire sur son site internet. SNCB et Infrabel ont, elles aussi, déjà sonné l’alarme quant au recrutement du personnel technique. “Il y a une grave pénurie de techniciens en Belgique”, déclarait encore Luc Lallemand, CEO d’Infrabel, il y a une semaine à la Chambre. Enfin, en Wallonie, les chiffres du TEC ne sont pas encore connus.

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