Olivier Strelli : la cour d’appel valide le plan de relance

[EXCLUSIF] Placée en réorganisation judiciaire, Nissim SA, société gestionnaire de la marque Olivier Strelli, a vu son plan de réorganisation judiciaire validé par la cour d’appel.

C’est un “ouf” de soulagement pour la marque de prêt-à-porter Olivier Strelli. En validant le plan de réorganisation judiciaire, la cour d’appel donne un bol d’oxygène à Nissim SA (du prénom de son fondateur Nissim Israël, 63 ans), la société qui exploite la griffe Olivier Strelli, lui évitant ainsi la faillite.

Rétroactes. Depuis son rachat par Olivier Strelli Developpement (dont 73 % du capital est aux mains du fonds d’investissement français EverCapital), Nissim SA a vu sa situation financière se dégrader : le chiffre d’affaires s’est érodé, sa perte s’est creusée et les dettes ont quadruplé.

Résultat : au printemps, une requête en réorganisation judiciaire de Nissim SA avait été introduite auprès du tribunal de commerce de Bruxelles, conformément à l’article 17 de la loi du 31 janvier 2009 sur la continuité des entreprises. Puisque la continuité de l’entreprise était menacée, à bref délai ou à terme, Nissim SA a reçu le bénéfice du sursis prévu par la loi, pour une période de six mois expirant le 27 octobre dernier.

Dans la foulée, le tribunal avait fixé à début novembre l’audience à laquelle il devait statuer sur le plan de réorganisation de Nissim SA. Mi-octobre, la société gestionnaire de la marque Olivier Strelli avait annoncé avoir obtenu le feu vert de ses créanciers sur le plan de relance. Restait donc au juge du tribunal de commerce de Bruxelles à homologuer le plan de réorganisation judiciaire. Ce qu’il n’a pas fait, l’estimant contraire à l’ordre public.

Ayant interjeté appel de cette décision, Nissim SA a plaidé sa cause avec succès devant la cour d’appel puisque celle-ci a préféré donner une chance pour la continuité des activités du couturier.

Valéry Halloy

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