NLMK Steel à Jemappes conservera une activité et 13 travailleurs sur 60

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Alors que la direction du groupe sidérurgique NLMK avait annoncé, au début mars, son intention de fermeture pure et simple du site du NLMK Steel à Jemappes (Hainaut), la contre-proposition syndicale d’y conserver une activité a été retenue par la direction. La FGTB craint toutefois de nombreux licenciements secs.

Les négociations entre direction et syndicats ont été longues, jeudi, au NLMK Steel Center à Jemappes. Les parties y ont débattu de la contre-proposition introduite par les syndicats de conserver une activité spécifique sur le site jemappien, celle du refendage de coils (bobines). “Notre proposition portait sur 18 à 19 emplois conservés à Jemappes”, a indiqué Patrick Druart de la FGTB. “La direction nous a certes écoutés et 12 ouvriers et un employé seront conservés pour une des trois lignes de production, celle des grosses épaisseurs. L’activité des deux autres lignes sera transférée sur le site de Manage. Nous sommes quelque part satisfaits de l’aboutissement des discussions car nous partions à l’origine sur une fermeture complète du site et nous aboutissons à une restructuration.”

La volonté de fermeture du site était notamment motivée par une meilleure situation du site de Manage et de meilleures capacités de stockage et de logistiques.

“La phase 1 de la procédure Renault est à présent terminée”, poursuit Patrick Druart. “Quatre dates de négociations ont été programmées jusqu’au 15 juin: nous discuterons le volet social pour la quarantaine de travailleurs qui resteront sur le carreau et pour lesquels nous craignons malheureusement beaucoup de licenciements secs, le nombre de prépensionnables étant assez réduit. Nous parlerons aussi de la reprise de la fabrication à Jemappes. Les travailleurs restants ne subiront pas de préjudice au niveau du salaire. Nous exigerons toutefois de la direction que priorité soit donnée aux travailleurs licenciés en cas d’embauche à Manage”, conclut le syndicaliste.

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