NLMK Clabecq veut se séparer de 290 travailleurs

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Dans la foulée du conseil d’entreprise extraordinaire convoqué jeudi matin sur le site de NLMK Clabecq, la direction a confirmé devant la presse son intention de réduire l’emploi de 50% à Clabecq et de développer un plan industriel pour se concentrer sur la fabrication des tôles fines à haute valeur ajoutée qui constituent la spécificité de l’usine. L’intention est donc de se séparer de 290 travailleurs, pour que le site redevienne rentable à l’horizon 2022. Actuellement, a précisé le CEO de NLMK International Ben De Vos, le site de Clabecq accuse une perte annuelle de 50 millions d’euros.

“Nous sommes conscients que ces mesures sont douloureuses, mais elles sont nécessaires et indispensable pour l’avenir. Le marché est très compétitif, il y a aujourd’hui une surproduction au niveau mondial pour les plaques, et une augmentation des mesures protectionnistes en dehors de l’Europe, notamment aux Etats-Unis qui constituent un marché important pour Clabecq”, a précisé Ben De Vos.

La direction a confirmé que plusieurs options ont été examinées pour l’avenir du site de Clabecq, dont une fermeture pure et simple alors que le site a bénéficié de 20 millions d’investissements dans les quatre dernières années.

Finalement, un plan industriel en plusieurs axes (concentration sur la spécialité du site, optimisation de l’organisation du travail, augmentation du niveau de polyvalence du personnel, investissements pour les produits de niche, culture axée sur la performance) a été approuvé pour diminuer les coûts et ensuite retrouver la rentabilité en 2022.

“Clabecq a des atouts mais il est trop couteux aujourd’hui. Nous devons retrouver la rentabilité et nous sommes confiants dans le plan qui a été présenté aujourd’hui pour cela”, a encore indiqué Ben De Vos.

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