Neuf entreprises belges aux JO de Rio: “Un vrai tour de force”

© iStock

Neuf entreprises belges seront présentes lors des Jeux olympiques de Rio du mois prochain.

Si elles sont bien moins nombreuses que lors des derniers Jeux de Londres (25), c’est “un vrai tour de force pour une destination d’exportation lointaine”, estime mardi Peter Demuynck, d’Agoria, la fédération de l’industrie technologique. Six de ces entreprises étaient déjà présentes au Brésil pour la dernière Coupe du monde de football.

Les neuf entreprises sont Barco, Bioracer, Desso, EVS, Jansen-Fritsen, NEP Belgium, Philips Lighting Belux, PRG et Schréder.

“Les Jeux olympiques sont une formidable vitrine internationale pour ces entreprises”, souligne Peter Demuynck. Pour leur permettre de rayonner de l’autre côté de l’Atlantique, le Sports Technology Club d’Agoria et les entreprises membres ont noué très tôt des contacts avec les comités d’organisation de la Coupe du monde et des JO. “Les premiers contacts remontent ainsi à 2009”, indique Agoria, précisant qu’un protocole d’accord a ensuite été signé en 2010.

Dans le détail, Barco installera des écrans vidéos et équipera des salles de contrôle, PRG fournira des technologies dédiées à l’accueil des VIP, tandis que NEP Belgium (ex Outside Broadcast) fournira deux camions de régie pilotant 60 caméras pour les cérémonies d’ouverture et de clôture. Schréder se chargera de l’éclairage tant du parc olympique que des extérieurs du stade Maracana et de la Rio Olympic Arena, tandis que Philips Lighting Belgium équipera le Maracana d’éclairage LED. D’un point de vue plus sportif, Bioracer fournira les équipes de cyclisme de huit pays, dont la Belgique, et Jansen-Fritsen procurera tous les engins destinés à la compétition de gymnastique artistique qui se tiendra à la Rio Olympic Arena. Desso a d’ores et déjà posé le gazon hybride naturel GrassMaster dans l’Arena Corinthians de Sao Paulo. Enfin, le grand habitué des événements internationaux – ce seront ses 6e JO d’été – EVS fournira tout l’équipement nécessaire pour l’infrastructure de production en direct et en quasi direct de l’événement, y compris les serveurs de production vidéo, les live replays, les ralentis, les solutions d’editing on the fly, des archives médias centralisées et un système avancé de gestion du contenu.

Tous ensemble, ces contrats représentent entre 35 et 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit bien moins que les 280 millions d’euros engrangés à Londres. A l’époque, l’entreprise DEME avait pesé lourd dans la balance puisqu’elle avait empoché l’important contrat du nettoyage du village olympique. La distance séparant la Belgique du Brésil joue également un rôle dans la baisse de contrats conclus, de même que le régime fiscal brésilien qui en rebute plus d’un et la situation économique du pays, plongé dans la récession depuis des mois.

Partner Content