Les jeunes entreprises belges accordent peu d’attention à leurs organes de direction

Seuls 8% des jeunes entreprises belges disposent d’un conseil consultatif et une sur cinq d’un conseil d’administration, selon la quatrième édition de l’étude “Rising Star Monitor” menée par Deloitte Belgique et la Vlerick Business School, auprès de 173 sociétés à fort potentiel de croissance.

S’ils ne sont pas légalement obligatoires, ces organes de direction peuvent avoir un impact conséquent sur les performances d’une entreprise, soulignent les initiateurs de l’enquête. Près de 40% des entreprises axées sur la croissance qui ne disposent pas encore d’un conseil consultatif prévoient d’en mettre un en place à l’avenir. Les entreprises moins ambitieuses à ce niveau ne sont que 10% à l’envisager. Même tendance pour le conseil d’administration: ce sont les entreprises avec une forte ambition de croissance (39%) qui déclarent vouloir en créer un à l’avenir.

“La création d’un conseil consultatif ou d’un conseil d’administration implique de céder une partie du contrôle à d’autres intervenants ou de permettre une certaine interférence extérieure, ce que les fondateurs ne sont pas toujours enclins à accepter. Un conseil d’administration présente en outre des implications juridiques. Notre échantillon compte des entreprises très jeunes créées en moyenne il y a deux ans. La majorité d’entre elles n’ont pas encore obtenu de financement externe et affichent une ambition de croissance limitée”, explique Veroniek Collewaert, professeure d’entrepreneuriat à la Vlerick Business School.

En outre, les femmes sont sous-représentées, puisqu’elles ne siègent que dans 16% des conseils d’administration.

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