Les étiquettes de prix souvent absentes des boulangeries, boucheries et cafés

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Des contrôles ciblés menés par l’Inspection économique montrent qu’encore trop souvent, le client ne sait pas voir immédiatement combien va lui coûter un article ou un service chez le boulanger, le boucher, au café ou dans un salon de beauté. Le ministre de l’Economie, Kris Peeters, appelle les commerçants à mieux respecter la législation en matière d’affichage des prix.

L’Inspection économique s’est rendue cette année dans 819 commerces. Dans 314 d’entre eux, ou 38%, les prix n’étaient pas correctement affichés. Les manquements ont principalement été constatés dans des boulangeries (48% n’étaient pas en ordre), des établissements horeca (42%), des salons de beauté (36%) et des entreprises de pompes funèbres (34%).

La plupart du temps, le prix n’était tout simplement pas indiqué; parfois il manquait le prix au kg (par exemple dans des boucheries) ou le prix total, incluant la TVA, n’était pas mentionné. Dans les établissements horeca, les inspecteurs ont constaté la plupart du temps que les prix n’étaient pas affichés à l’entrée.

Lors d’un second contrôle, les commerces concernés ont toutefois rectifié le tir. “Le consommateur doit pouvoir voir clairement dans un commerce combien coûte un produit”, commente le ministre Peeters. “Cela lui permet de comparer les prix et cela évite de mauvaises surprises à la caisse.” L’inspection économique entend bien mener d’autres contrôles ciblés à l’avenir.

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