Ver.di représente environ un millier de stewards et d'hôtesses chez Ryanair, pour qui il veut aboutir à une convention collective de travail. Il exige une augmentation salariale et davantage de sécurité sociale. Et, à l'instar de nombreux autres pays concernés par les tensions sociales chez Ryanair, il veut que le droit national du travail s'applique, et non plus la législation irlandaise. La compagnie avait reconnu ce syndicat comme interlocuteur en Allemagne à la mi-juin. Elle négocie aussi avec Ufo, bien qu'elle n'ait pas encore à proprement parlé reconnu cette organisation pour représenter son personnel. Cela n'est en effet pas indispensable pour conclure une convention collective de travail, selon la réglementation allemande. La compagnie à bas coûts fait face au mécontentement de son personnel dans plusieurs pays. Une grève des pilotes de Ryanair a ainsi touché la Belgique, la Suède, l'Irlande, l'Allemagne et les Pays-Bas vendredi dernier, affectant près de 55.000 passagers, deux semaines après un arrêt de travail de deux jours du personnel de cabine en Belgique, en Italie, en Espagne et au Portugal. Outre la question du salaire, les travailleurs de Ryanair pointent également la culture d'entreprise et leurs droits. (Belga)
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Le syndicat allemand Ver.di également en négociations avec la compagnie Ryanair
(Belga) Le syndicat allemand Ver.di va, à son tour, entamer des négociations, mercredi, avec Ryanair concernant le personnel de cabine, a-t-il annoncé lundi, quelques jours après une grève des pilotes de la compagnie aérienne irlandaise qui a touché le pays. Ce lundi, le syndicat irlandais Forsa en a déjà fait de même, avec l'aide d'un médiateur. Tant que ces discussions seront en cours, il ne planifiera pas d'arrêts de travail, a-t-il assuré.
Ver.di représente environ un millier de stewards et d'hôtesses chez Ryanair, pour qui il veut aboutir à une convention collective de travail. Il exige une augmentation salariale et davantage de sécurité sociale. Et, à l'instar de nombreux autres pays concernés par les tensions sociales chez Ryanair, il veut que le droit national du travail s'applique, et non plus la législation irlandaise. La compagnie avait reconnu ce syndicat comme interlocuteur en Allemagne à la mi-juin. Elle négocie aussi avec Ufo, bien qu'elle n'ait pas encore à proprement parlé reconnu cette organisation pour représenter son personnel. Cela n'est en effet pas indispensable pour conclure une convention collective de travail, selon la réglementation allemande. La compagnie à bas coûts fait face au mécontentement de son personnel dans plusieurs pays. Une grève des pilotes de Ryanair a ainsi touché la Belgique, la Suède, l'Irlande, l'Allemagne et les Pays-Bas vendredi dernier, affectant près de 55.000 passagers, deux semaines après un arrêt de travail de deux jours du personnel de cabine en Belgique, en Italie, en Espagne et au Portugal. Outre la question du salaire, les travailleurs de Ryanair pointent également la culture d'entreprise et leurs droits. (Belga)