Luc Lallemand, le CEO du gestionnaire d’infrastructures ferroviaires Infrabel, a perçu un salaire brut de 303.171 euros en 2015, soit un montant plus élevé que celui prévu comme salaire annuel brut maximum pour une société anonyme de droit public (290.000 euros), rapportait L’Echo mardi.
Selon les documents qui seront présentés à l’assemblée générale de mercredi, la partie fixe du salaire du CEO s’est élevée à 231.410 euros en 2015, avec une rémunération variable, couvrant la période du 13 novembre 2013 au 31 décembre 2014 mais payée en mai 2015, de 67.091 euros.
A ces 298.501 euros s’ajoute un avantage en nature de 4.670 euros, soit un total de 303.171 euros. Les frais exposés dans le cadre du mandat de CEO et les primes d’assurance responsabilité sont eux pris en charge par Infrabel.
“Le patron d’Infrabel a respecté la limite salariale de 290.000 euros”
Luc Lallemand, CEO d’Infrabel, a respecté en 2015 la limite salariale de 290.000 euros fixée par le gouvernement, affirme Infrabel mardi dans un communiqué. La société gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire dément ainsi un article publié par L’Echo.
“Le montant de cette rémunération comprend la rémunération fixe de 2015 et le paiement du variable 2014”, explique Infrabel. Selon la société, l’écart annoncé dans la presse s’explique par deux phénomènes. D’un côté, “l’indexation qui, tel que prévu dans le contrat du CEO, s’applique tant au fixe qu’au variable”. De l’autre, “le paiement différé du variable compris entre le 13 novembre 2013 et le 31 décembre 2013 et qui s’ajoute dès lors au variable 2014”.
Suite à “plusieurs informations inexactes parues récemment dans L’Echo”, Infrabel a décidé de réclamer un droit de réponse dans le quotidien et “se réserve également le droit de réclamer au civil des dommages et intérêts au journal ainsi qu’à son journaliste”, annonce le communiqué.
