“Le monde patronal doit comprendre que quelque chose s’est passé le 13 février” (FGTB)

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Les employeurs doivent avoir conscience de l’importance qu’a eue la journée de grève nationale organisée la semaine dernière à travers tout le pays, a prévenu la FGTB mercredi, alors que les négociations salariales avec les représentants des travailleurs doivent reprendre lundi.

“Le monde patronal doit comprendre que quelque chose s’est passé le 13 février. Ce n’est pas anodin”, a lancé Robert Vertenueil, président du syndicat socialiste, à l’occasion de la présentation du mémorandum de l’organisation en vue des élections de mai prochain. Il écarte toutefois le mot “menace” de son discours.

Les négociations salariales entre employeurs et syndicats doivent reprendre lundi. “Nous verrons ce qu’on en obtient et ce qu’il en ressort. Nous présenterons ensuite le résultat à notre base. Mais si l’on nous ressort exactement les mêmes choses autour de la table, il ne faudra pas s’étonner”, met en garde le président de la FGTB. Il y aura alors un véritable risque de se retrouver à nouveau dans la rue et devant les entreprises, a-t-il laissé entendre. Les instances du syndicat socialiste se réuniront dès mardi matin pour faire le point sur les négociations et décider des suites à donner. Un comité fédéral s’est déjà retrouvé mardi. Son patron a reçu le soutien de l’ensemble du mouvement pour dire aux patrons qu’il y avait une volonté de conclure les négociations salariales ce 25 février et que celles-ci devaient se faire “sérieusement”.

Les militants socialistes sont prêts à un nouveau 13 février et à remettre le pays à l’arrêt. “Même plusieurs jours si nécessaire”, a affirmé Robert Vertenueil, qui nie toutefois “brandir une menace avant les négociations”.

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