La voiture volante prête au décollage commercial

© terrafugia.com

Transition, la voiture volante de la société américaine Terrafugia a effectué avec succès son premier vol d’essai le 23 mars. Découvrez ses premiers tours de roue en ville et ses évolutions dans les airs.

Commercialiser une voiture volante? C’est le pari fou de la petite société américaine Terrafugia, créée en 2006, qui vient de franchir une nouvelle étape en vue d’atteindre son objectif. “Transition”, son petit avion qui peut circuler sur route avec les ailes repliées, a volé pendant huit minutes le 23 mars, ouvrant la voie à sa commercialisation d’ici un an, a précisé la firme. “Avec ce vol, nos équipes ont montré leur capacité à rendre réel ce qui était jusqu’à maintenant considéré comme un rêve impossible à réaliser”, se félicite le fondateur de l’entreprise, Carl Dietrich.

D’une autonomie de 787 km, “Transition” est large de 2,3 m en version voiture -ce qui lui permet de se garer dans un garage classique- et de 8 m quand ses ailes sont déployées pour voler. Elle circule comme une voiture normale – à 105 km/h maximum- et peut faire le plein en super sans plomb à la pompe de toute station service.

Sa consommation en vol, à 172 km/h en vitesse de croisière, s’approche des 19 litres à l’heure. Sachant que son réservoir est de 87 litres, l’avion a donc une autonomie de 787 km. Pour s’envoler, l’engin a besoin d’une piste de 762 mètres de long, rendant de fait impossible le rêve de s’envoler au-dessus des embouteillages, sauf à prévoir son décollage à l’avance.

De nombreuses entreprises ont déjà tenté de vendre une voiture volante, mais aucune n’est parvenue à céder plus de quelques modèles. D’un coût de 279.000 dollars, “Transition” a déjà été commandé à une centaine d’exemplaires, assure Terrafugia.

Aujourd’hui, grâce à de nouveaux matériaux et à une conception assistée par ordinateur, de tels engins sont moins chers et plus légers. “Est-ce que tout le monde en conduira un dans cinq ans comme dans (le dessin animé) les Jetson? Non”, reconnaît Winfield Keller, vice-président de l’Association internationale de la voiture volante, une fédération professionnelle. “Mais nous arrivons à un stade où d’ici 10 ou 15 ans, les personnes qui possèderont et piloteront de tels engins seront des gens comme vous et moi”, assure-t-il. Terrafugia affirme pour sa part pouvoir former ses clients non pilotes aux pilotage de sa Transition avec un module de formation de seulement 20 heures.

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Les constructeurs espèrent aussi d’ici là séduire les forces de l’ordre, la police aux frontières ou même l’armée, en plus des passionnés d’aviation. A l’heure actuelle, Terrafugia cible surtout les pilotes qui cherchent un peu plus de flexibilité et de moindres frais liés au stationnement de leur avion –qu’ils pourraient donc ranger dans leur garage personnel.

Deux autres entreprises au moins se sont également lancées dans la course à la voiture volante -ou à des engins approchants. La société néerlandaise PAL-V a testé un prototype de véhicule tenant de la voiture et de l’hélicoptère. La firme basée en Californie Moller International développe de son côté un avion personnel à décollage et atterrissage verticaux.

Trends.be avec L’Expansion.com

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