“La viande de synthèse est un compromis inévitable”

De passage récemment à Bruxelles, le professeur néerlandais Mark Post s’est une nouvelle fois fait missionnaire. L’évangile qu’il prêche est celui de la viande de synthèse, produite en laboratoire. Le monde a besoin d’une alternative au hamburger de prairie, estime-t-il.

Un steak en éprouvette. On en est encore loin mais, en août dernier, le professeur Mark Post de l’Université de Maastricht a fait déguster à deux spécialistes culinaires un hamburger qu’il avait réalisé dans son laboratoire au départ de cellules souches de vache. Le monde a besoin d’une alternative à l’élevage : tel est le credo du petit-neveu du légendaire coureur cycliste Peter Post.

Des propos sujets à controverse ? Sans doute. Mais du “tout bon” pour le capital-risque. Depuis la présentation officielle du burger de synthèse, l’intérêt des investisseurs industriels n’a pas faibli, que du contraire. “Mais nous ne sommes pas une entreprise, déclare Mark Post. Et nous n’en sommes pas encore au point de notre recherche où nous pouvons en appeler aux capital-risqueurs. La situation pourrait cependant être tout autre d’ici un an ou deux.”

Le programme de recherche sur la viande de synthèse a déjà coûté 5 millions d’euros, sous forme, principalement, d’une subvention publique néerlandaise. Mais un important investisseur privé est d’ores et déjà impliqué. Le cofondateur de Google, Sergueï Brin a en effet déjà investi un million d’euros dans le burger éprouvette.

Retrouvez l’interview complète dans le magazine Trends/Tendances de cette semaine.

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